Du 17 mars au 8 mai 2016 à 18h30 au Studio-Théâtre de la Comédie Française (relâche lundi et mardi, et le weekend de Pâques).
Tenter de qualifier Léo Ferré, c’est à coup sûr se heurter à des catégories qu’il n’aimait pas beaucoup. Lors d’une rencontre restée célèbre avec Brassens et Brel, alors qu’on leur demande s’ils se défendent d’être qualifiés de poètes, Ferré répond : « les gens qui se disent poètes, ce sont des gens qui ne le sont pas tellement au fond. Les gens qui sont honorés qu’on les qualifie de poètes, ce sont des poètes du dimanche qui ont des plaquettes éditées à compte d’auteur… Cela dit, si on me dit que je suis poète, je veux bien. Mais c’est comme si on me disait que je suis un cordonnier qui fait de belles chaussures. […] Brassens a dit une chose très vraie, “je mélange des paroles et de la musique”. Voilà ce que je fais. » Après Georges Brassens, Boris Vian, Barbara, Léo Ferré est mis à l’honneur. Claude Mathieu, sociétaire, met en scène ses camarades autour du répertoire d’un des « chansonniers» les plus prolifiques de la scène française. « Il y a des gens qui reçoivent d’abord la musique, d’autres qui reçoivent d’abord les paroles, ajoute Ferré. Les gens les plus intelligents reçoivent d’abord les paroles. Les gens les plus sensibles – et peut-être les moins intelligents, ce qui est possible aussi – reçoivent d’abord la musique. Ce qui fait que j’ai pu faire connaître Baudelaire à des gens qui ne savaient pas qui était Baudelaire. »
Distribution :
Martine Chevallier
Véronique Vella
Alexandre Pavlov
Julie Sicard
Serge Bagdassarian
Christophe Montenez
Pauline Clément
Benoît Urbain : piano, accordéon
Alain Grange : violoncelle
Olivier Moret : contrebasse
Paul Abirached : guitare
Direction artistique : Claude Mathieu
Direction musicale : Benoît Urbain
Collaboration artistique : Nicolas Vassiliev
Lumières : Eric Dumas
Studio-Théâtre de la Comédie Française
Galerie du Carrousel du Louvre
99, rue de Rivoli, 75001 Paris
Tenter de qualifier Léo Ferré, c’est à coup sûr se heurter à des catégories qu’il n’aimait pas beaucoup. Lors d’une rencontre restée célèbre avec Brassens et Brel, alors qu’on leur demande s’ils se défendent d’être qualifiés de poètes, Ferré répond : « les gens qui se disent poètes, ce sont des gens qui ne le sont pas tellement au fond. Les gens qui sont honorés qu’on les qualifie de poètes, ce sont des poètes du dimanche qui ont des plaquettes éditées à compte d’auteur… Cela dit, si on me dit que je suis poète, je veux bien. Mais c’est comme si on me disait que je suis un cordonnier qui fait de belles chaussures. […] Brassens a dit une chose très vraie, “je mélange des paroles et de la musique”. Voilà ce que je fais. » Après Georges Brassens, Boris Vian, Barbara, Léo Ferré est mis à l’honneur. Claude Mathieu, sociétaire, met en scène ses camarades autour du répertoire d’un des « chansonniers» les plus prolifiques de la scène française. « Il y a des gens qui reçoivent d’abord la musique, d’autres qui reçoivent d’abord les paroles, ajoute Ferré. Les gens les plus intelligents reçoivent d’abord les paroles. Les gens les plus sensibles – et peut-être les moins intelligents, ce qui est possible aussi – reçoivent d’abord la musique. Ce qui fait que j’ai pu faire connaître Baudelaire à des gens qui ne savaient pas qui était Baudelaire. »
Distribution :
Martine Chevallier
Véronique Vella
Alexandre Pavlov
Julie Sicard
Serge Bagdassarian
Christophe Montenez
Pauline Clément
Benoît Urbain : piano, accordéon
Alain Grange : violoncelle
Olivier Moret : contrebasse
Paul Abirached : guitare
Direction artistique : Claude Mathieu
Direction musicale : Benoît Urbain
Collaboration artistique : Nicolas Vassiliev
Lumières : Eric Dumas
Studio-Théâtre de la Comédie Française
Galerie du Carrousel du Louvre
99, rue de Rivoli, 75001 Paris